Guide des termes essentiels de la QAI
Allergène : un allergène est une substance, particule ou corps organique, qui favorise ou déclenche une réaction du système immunitaire. Parmi les allergènes que nous inhalons on retrouve ceux de chat, chien, des moisissures, des pollens ou encore ceux des acariens. Les symptômes des patients souffrant d’allergies sont : les rhinites, conjonctivites et l’asthme.
ANSES Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du travail :
L’ANSES s’est investie dans le domaine de la qualité de l’air depuis 2004 et elle est mobilisée pour évaluer les risques liés à la pollution de l’air intérieur. L’Agence réalise des travaux d’expertise sur l’élaboration des valeurs guides de la QAI fondées exclusivement sur des critères sanitaires.
Audit qualité de l’air intérieur : un audit de la qualité de l’air (QAI) est réalisé par des professionnels qui ont de réelles connaissances des phénomènes physico-chimiques de la QAI et qui ont une expertise dans la réalisation de mesures en polluants : en termes d’exposition aux polluants, des seuils et de l’interprétation des résultats. Un audit de la QAI va par exemple aider une entreprise à connaitre les incidences de son activité sur la qualité de l’air intérieur pour ses collaborateurs.
Benzène : le benzène appartient à la famille des solvants aromatiques, c’est un liquide incolore très volatil. Le benzène est concerné par les campagnes de mesure de polluants imposées à certains ERP (établissements recevant du public) qui sont réalisées par des organismes accrédités.
Bio contaminant : un bio contaminant est un agent polluant d’origine biologique, dans le cadre de la qualité de l’air les bio contaminants sont des allergènes, des moisissures, des microbes qui peuvent entrainer des effets nocifs sur la santé humaine.
Capteurs connectés QAI : les capteurs connectés QAI sont par extension des boitiers de monitoring qui comprennent des capteurs sensibles à une ou des espèces chimiques (COV) ou des paramètres de confort (température, humidité) et un système électronique qui après traitement du signal analogique, est transformé en données.
Charbon actif : le charbon actif est utilisé dans les blocs filtre des purificateurs Antibactéries. L’élément filtrant est composé de granules de charbon poreux qui adsorbent les composés organiques volatils, responsables des odeurs et considérés comme d’importants polluants de l’air. Certains gaz présents dans l’air se logent dans les pores du charbon et l’air qui sort du filtre est
purifiés de ces gaz adsorbés.
CMEI ou Conseiller Médical en Environnement Intérieur : le CMEI est habilité à réaliser des audits de l’environnement intérieur, il enquête, réalise des prélèvements et donne des conseils pour mettre en œuvre l’éviction des allergènes et sources de pollution présentes dans le bâtiment.
CO2 ou dioxyde de carbone : le CO2 est une molécule présente sous forme gazeuse : ce gaz carbonique est naturellement produit par tous les organismes vivants (respiration humaine et animale, photosynthèse des plantes) on le retrouve également dans la production de chaleur et d’électricité. Le taux de concentration en CO2 permet d’évaluer le confinement de l’air intérieur.
COV ou Composés Organiques Volatils : les COV sont des composés organiques présents dans l’air sous forme gazeuse, ils entrent dans la composition de nombreux produits courants (peintures, encres, colles…) et dans celle des carburants. L’exposition à certains COV en fonction de leur taux de concentration dans l’air intérieur peut être nocive pour la santé et entrainer des maux de tête, des difficultés respiratoires, des étourdissements ou nausées.
Débit d’air : le débit d’air est la quantité d’air que peut traiter un équipement technique comme un purificateur, il est exprimé en m3/h. On parle aussi de ACH c’est le nombre de fois où le volume d’air d’une pièce est filtré à travers la machine pour être débarrassé de ses polluants.
EnviroSmart : la technologie brevetée « Enviro Smart » des purificateurs Antibactéries utilise deux capteurs laser autorégulés pour mesurer le son, le mouvement et la qualité de l’air. Ses deux modes de détection permettent d’ajuster les vitesses de ventilation et le mode silencieux en fonction de la présence ou non d’occupants dans la pièce.
Epurateur : Un épurateur est l’autre nom donné à un purificateur c’est-à-dire un appareil qui filtre l’air en plusieurs étapes pour capturer les particules en suspension dans l’air et éliminer les odeurs.
Filtre HEPA H13 : le filtre HEPA (Higth Efficiency Particulate Air) est un filtre de qualité médicale qui retient les poussières, acariens, virus, bactéries, pollens… La dénomination HEPA s’applique à tous les dispositifs qui filtrent en un passage au moins 99,97% des particules de diamètre supérieur ou égal à 0,3µ. Les purificateurs Antibactéries en sont équipés.
Formaldéhyde : le formaldéhyde est un COV de la famille des aldéhydes, il est considéré comme le premier polluant de l’air intérieur il est comme le benzène concerné par les campagnes de mesures de polluants imposées à certains ERP recevant du public. Il peut être émis par de nombreux matériaux de construction.
GRENELLEII : les accords de Grenelle II sont fréquemment cités dans les sujets de la qualité de l’air intérieur. La loi Grenelle II a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les établissements accueillant des populations sensibles (évaluation des moyens d’aération, campagne de mesures, plan d’actions…).
Hygrométrie : Le taux d’humidité est la présence d’eau ou de vapeur d’eau dans l’air appelé : hygrométrie. Le taux d’humidité joue un rôle important dans la qualité de l’air intérieur, il doit être compris entre 40% et 60 % pour assurer le confort en intérieur. Un taux d’humidité trop élevé favorise la prolifération des bactéries et augmente les risques de transmission de virus.
HCSP le Haut Conseil de Santé Publique : l’expertise du HCSP a été sollicitée pour la mise à jour des valeurs repères d’aide à la gestion de la qualité de l’air. Le HCSP recommande l’utilisation de purificateur à filtration HEPA pour traiter les polluants de l’air intérieur.
Indice de confinement de l’air : l’indice de confinement de l’air se caractérise par la qualité du renouvellement de l’air pour une pièce et une occupation données.
INRS (Institut National de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et les
maladies professionnelles) : L’INRS conduit des programmes d’études et de recherche pour mieux comprendre les risques professionnels et leurs conséquences sur les travailleurs. Il a étudié les différentes technologies de purification et recommande les épurateurs équipés de filtre HEPA.
Ioniseur bipolaire : La technologie d’ionisation bipolaire, présente dans les purificateurs Antibactéries est une fonction facultative qui peut s’activer ou non. Elle génère des ions négatifs ou positifs qui réagissent avec l’oxygène et la vapeur d’eau présents dans l’air pour créer des radicaux libres. Ces radicaux pouvant endommager les micro-organismes (bactéries, virus, moisissures) et décomposer les COV et odeurs.
OQAI Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur : l’OQAI a été missionné par les Pouvoirs Publics pour mieux connaitre la pollution de l’air intérieur des bâtiments et les facteurs de risques qui y sont associés.
Particules fines : les particules fines sont les particules en suspension dans l’air, elles représentent un facteur de risque sanitaire lorsqu’elles sont inhalées et peuvent avoir un effet sur l’espérance de vie. Pas de temps des mesures : un pas de temps de 10 minutes est classiquement choisi pour la mesure de la qualité de l’air intérieur en exploitation.
PM1, PM 2,5, PM 10 (particules): Les particules PM 1, PM 2,5 et PM10 sont chiffrées par rapport à leur diamètre : PM10 particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (10µm), 2,5 micromètres (2,5µm) et 1 micromètre (1µm) pour les suivantes.
Polluants de l’air intérieur : Il existe trois grandes familles de polluants de l’air intérieur : les bio contaminants (pollens, acariens, moisissures…), les polluants physiques (particules et fibres) et les polluants chimiques (COV, CO2). L’air intérieur est 8 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur.
Pollution de l’air intérieur : la pollution de l’air intérieur est la somme de ses polluants physiques, chimiques et biologiques. Elle est étroitement liée à la ventilation, à l’aération et à la présence ou non d’un purificateur. Un purificateur détruit les mauvaises odeurs, capture et piège les particules en suspension tout en empêchant le développement des bactéries et champignons.
Pure View : Les purificateurs Antibactéries embarquent une technologie Pure View qui permet aux occupants d’une pièce soit de voir la qualité actuelle de l’air dans la pièce et le pourcentage de particules capturées en temps réel, soit d’afficher en temps réel les niveaux de PM2,5 qui entrent dans l’appareil et sont éliminées.
Purificateur : Un purificateur Antibactéries (appelé également épurateur) est un appareil qui utilise un procédé de filtration en 4 étapes pour détruire les mauvaises odeurs et capturer jusqu’à 99,97% des particules en suspension dans l’air. Un purificateur permet de devenir acteur de sa qualité d’air intérieur en éliminant les polluants des espaces clos.
QAI qualité de l’air intérieur : la qualité de l’air intérieur recouvre l’étude des paramètres de confort et de la composition de l’air dans les environnements clos. Elle vise à identifier les causes de présence de pollution et à fournir ensuite les éléments qui permettront de devenir acteur de sa QAI afin de préserver la santé des occupants.
QVT Qualité de Vie au Travail : la QVT désigne et regroupe sous un même intitulé les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises.
RSE Responsabilité Sociétale des Entreprises : La démarche RSE des entreprises comporte un volet social important qui se traduit par des objectifs en matière de conditions de travail, de bien-être et de motivation des collaborateurs. La purification de l’air intérieur s’inscrit dans la démarche RSE tant au niveau social qu’environnemental.
VGAI valeurs guides de la qualité de l’air intérieur : les VGAI sont définies par l’ANSES comme des « concentrations dans l’air d’une substance chimique en dessous desquelles aucun effet sanitaire ou aucune nuisance ayant un retentissement sur la santé n’est attendu ». Les VGAI visent à définir et proposer un cadre de référence destiné à protéger la population des effets sanitaires liés à une exposition à la pollution de l’air par inhalation.
VLCT Valeur Limite à Court Terme : La VLCT désigne le niveau de concentration maximal admissible pour les travailleurs, mesuré sur une durée maximale de 15 minutes. Le respect de ce niveau permet d’éviter les risques toxiques immédiat ou à court terme.
VLEP Valeur Limite d’Exposition Professionnelle : Les VLEP désignent les niveaux de concentration dans l’atmosphère de travail de certains polluants définis pour prévenir la survenue de pathologies d’origine professionnelle dues à l’exposition à un polluant dangereux.
VME Valeur Moyenne d’Exposition : la VME est le niveau de concentration admissible, pour les travailleurs, mesuré sur une durée de huit heures. Le respect de ce niveau évite les effets nocifs qui pourraient résulter d’une exposition prolongée.